Erichtonios (Erichtonius) DE TROADE Astyochéé DE SIMOIS DIEU FLEUVE DE SCAMANDRE iD2A DES NYMPHES

Tros DE TROADE Callirhoé DE SCAMANDRE

Ilos DE TROADE DE TROIE

f a m i l i a
Hijes con:
Eurydice DE TROIE D'ARGO

Hijes:
Laomedon DE TROIE
Ilos DE TROADE DE TROIE
  • Nacimiento: 14?? ac, ?, ?
  • Casado/a 14?? ac, ?, ?, con Eurydice DE TROIE D'ARGO
  • Fallecido/a: 13?? ac, ?, ?
  • Ocupación: Roi & fondateur mythique de Troye
  • Fuente: geneanet.org
  • https://gw.geneanet.org/rosepn?lang=en&iz=4&p=ilos+ilus&n=de+troie


    Dans la mythologie grecque, Ilos (en grec ancien ???? / Îlos), parfois nommé Ilion, fils de Tros et de Callirrhoé, est le fondateur mythique de Troie (ou Ilion). Il est marié à Eurydice, fille d'Adraste, de qui il a un fils, Laomédon, et une fille, Thémisté. Selon le pseudo-Apollodore, il prit part à des jeux organisés par le roi de Phrygie, où il remporta le concours de lutte : il reçut en récompense cinquante jeunes hommes et cinquante jeunes filles. Le roi, faisant suite à un oracle, lui donna également une vache, en lui disant de fonder une ville là où l'animal se coucherait : cela se produisit finalement sur une colline nommée Até (« Folie », d'après la déesse éponyme). Se conformant à l'oracle, Ilos entreprit de dessiner les fondations d'une ville, et pria Zeus de lui envoyer un signe afin de témoigner de sa faveur : tombant du ciel, la statue du Palladium (représentant Pallas Athéné en armes) apparut devant sa tente. Il décida d'ériger un temple consacré à la déesse afin de l'honorer (la statue conférait l'inexpugnabilité à Troie). Selon une autre légende rapportée par Plutarque, il devint aveugle en sauvant le Palladium d'un incendie (il était interdit aux hommes de le regarder). Il retrouva par la suite la vue par l'entremise de sacrifices expiatoires.
    Dans l'Iliade, il est fait référence à de nombreuses reprises à son tombeau se situant dans la plaine de Troie à proximité d´un gué pour traverser le Scamandre. Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe Théophraste mentionne des arbres vieux et vénérables existant sur la tombe d’Ilos à Ilion.

    En résumé : Il bâti Ilion, fit la guerre à Tantale et lui enleva ses Etats. Le feu ayant pris au temple d'Athéna, il y accourut et saisit le Palladium, et le sauva des flammes. il lui en coûta la vue, mais la déesse lui en rendit l'usage.

    La Troade.

    La Troade (en grec ancien ????? / Troas, en latin Troas) est une ancienne région historique du nord-ouest de l'Asie mineure (présentement en Turquie) délimitée au nord par la Propontide, au sud par le golfe d’Adramyttion (qui donne sur l'île de Lesbos) et à l'est par le mont Ida qui culmine à plus de 1 700 mètres.

    Son nom viendrait du hittite Taruiša (« rivières ») selon les linguistes1 ou de Tros, le héros éponyme de Troie, selon la mythologie. Elle est aussi quelquefois appelée Teucrie par les poètes, du nom de son premier roi, Teucros de Phrygie. Avec l'Éolide, la Troade était l'une des sous-régions de la Mysie, et elle était également connue sous le nom de Phrygie hellespontique à l'époque achéménide.

    On trouve dans cette région l'ancienne cité grecque de Lampsaque et la ville bien plus ancienne de Wilusa, entrée dans la mythologie grecque sous le nom grec de Ilion, mais qui est bien plus connue sous le nom de Troie.

    Birth
    né vers - 1440 avant lrère chrétienne
    Family Note
    TROIE

    Troie (en grec ancien ????a / Troía et en turc Truva), Ilios(en grec ancien ?????, Ílios) ou Ilion (en grec ancien ?????,Ílion), ou encore Ilium en latin, est une cité antique d'Asie Mineure. Elle est le lieu principal des événements mythiques de la guerre de Troie dans les poèmes épiques homériquesl'Iliade et l'Odyssée. Elle est au centre des légendes ducycle troyen (mythologie grecque) et notamment de la guerre de Troie. Refondée quelques siècles après son abandon par les éoliens, sur l'emplacement de la cité-palais de l'âge du bronze, Ilion poursuit sa vie de polis grecque au cours des siècles de l'Antiquité : lieu de passage prestigieux dans lequel on honore Athéna Ilias, et où sont enterrés de nombreux héros de la guerre de Troie, elle fut choyée et courtisée par de nombreux souverains hellénistiques, ainsi que par Rome, qui y situait les origines de son peuple, issu du prince troyen légendaire Énée.

    Elle est rapprochée, selon la plupart des spécialistes du monde hittite et anatolien de l'âge du Bronze, de la cité de Wilusa mentionnée dans les tablettes hittites et dont le roi contrôlait un territoire à l'ouest des Hatti, près deLesbos et du fleuve Caïque, la Troade. La région est aussi censément mentionnée dans ces documents diplomatiques, sous le nom de Truwisa. Depuis le xixe siècle on a recherché son emplacement. Située à l’entrée de l'Hellespont, au nord-ouest de la péninsule anatolienne, non loin de la mer Égée, dans la région appelée Troade, la ville de Troie est aujourd'hui localisée sur le site archéologique de Troie (Hisarlik, en turcHisarlik). Le lieu, occupé depuis le IVe millénaire av. J.-C., partiellement abandonné à la fin de l'âge du bronze, fut par la suite l'emplacement d'une cité grecque de l'époque classique, puis hellénistique et romaine. Localisation - Si le site de Troie - Ilion est resté fréquenté et identifié comme tel durant toute l'Antiquité et que la Troade est une région bien identifiée par les voyageurs de l'époque moderne, la localisation exacte du site de Troie s'est perdue à la fin de l'Antiquité et au début du Moyen Âge : la communauté civique grecque puis romaine abandonne le site au vie siècle av. J.-C.. Un évêché y subsiste jusqu'au ixe siècle, mais l'appellation d'Ilion se perd progressivement. L'identification du site devient l'objet d'une enquête historique et archéologique au cours du xviiie siècle

    À lère des antiquaires et du grand tour - Les premiers siècles de l'époque moderne apportent leur lot de voyageurs orientaux à la recherche de l'antique cité de Troie. Aux xvie siècle et au xviie siècle, Pierre Belon et Pietro Della Valle situent Troie à l'emplacement d'Alexandrie de Troade, qui se situe à 20 km au sud d'Hissarlik. Au milieu du xviiie siècle, un regain d'intérêt pour la culture classique se manifeste : l'exploration archéologique fait ses premiers pas dans le cadre de la redécouverte de grandes villes de l'Antiquité comme Pompéi et Herculanum, respectivement découvertes en 1748 et 1738. Les récits d'Homère et de Virgile amènent quelques voyageurs à rechercher les ruines de Troie. En 1776, l’aristocrate français Choiseul-Gouffier, analysant l'Iliade, suggère que les ruines de Troie pourraient être enterrées sous un monticule proche d'un petit hameau turc,Bunarbashi, situé à 5 km d'Hissarlik, à dix kilomètres de la mer Égée et à treize kilomètres du détroit desDardanelles. Cette théorie est popularisée plus tard par son collaborateur Jean-Baptiste Le Chevalier et trouve crédit parmi les hellénistes du xixe siècle. Il publie son hypothèse dans Voyage de la Troade et la localisation qu'il proposa resta majoritairement admise pendant près d'un siècle.

    Romantisme et premières fouilles - En 1801, les savants britanniques Edward Daniel Clarke et John Martin Cripps avancent l'hypothèse que la cité doit se trouver sous une autre colline, plus proche de la côte, que les Turcs appellent Hissarlik. D'autres travaux, notamment ceux du journaliste écossais Charles Maclaren (1822) et de Gustav von Eckenbrecher (1842), vont dans le même sens4. Au fil des ans, plusieurs explorateurs passionnés se rendent sur place pour rechercher des traces attestant l'existence de la Guerre de Troie. En 1810, Lord Byron donne une lecture publique de l’Iliade sur les lieux supposés des événements. En 1847, Thomas Burgon publie un rapport sur des fragments de céramiques trouvés dans la zone d'Hissarlik. Grâce à ses recherches, des universitaires se montrent moins sceptiques, et c’est ainsi que Charles Thomas Newton, par la suite conservateur des antiquités grecques et romaines du British Museum, compare les découvertes de Burgon avec les céramiques trouvées en Égypte et arrive à la conclusion qu’elles datent du xive siècle av. J.-C.. Les fouilles de Calvert - En 1863-1865, le Britannique Frank Calvert, dont la famille était propriétaire de la moitié de la colline d'Hissarlik, vérifie que celle-ci est une élévation artificielle, formée principalement par les décombres et les ruines enterrés qu’il localise en partie au cours de quatre fouilles sommaires. L’importante contribution de Calvert dans la découverte archéologique de Troie a été longtemps éclipsée par le succès médiatique et l'aura de Schliemann ; son apport décisif a cependant été réévalué depuis la fin du xxe siècle. Autodidacte, Calvert mène de nombreuses fouilles en Troade, notamment à Hissarlik où il organise des prospections avec son frère, agent consulaire pour les USA dans la région. C'est son travail et ses nombreuses explorations à Hissarlik9 qui achèvent de convaincre Schliemann qu'il s'agit bien du site de Troie . Les fouilles de Schliemann : les 9 cités - En 1868, l'armateur, marchand et archéologue amateur Heinrich Schliemann rend visite à Calvert pour lui demander l'autorisation de faires des fouilles à Hissarlik. Il est alors convaincu que les événements décrits dans l'Iliade et l'Odyssée peuvent être vérifiés archéologiquement. Sa propre fortune finance les fouilles. Il divorce puis se remarie avec la jeune Sophia qui l'accompagne dans les nombreuses campagnes de fouilles du site. En 1871-1873 et 1878-1879, Schliemann fait creuser de grandes tranchées. Il met alors au jour une série de villes empilées et enchevêtrées les unes dans les autres au sein d'une colline artificielle de vestiges archéologiques accumulés au cours des millénaires. Il met au jour de nombreux édifices, allant de l'âge du Bronze à l'époque romaine tardive, ainsi que de nombreuses inscriptions en grec et en latin. Il est le premier à séquencer le site en neuf phases, de Troie I à Troie IX. Cette stratigraphie est toujours utilisée, bien que révisée et ayant fait l'objet de subdivisions plus précises . Dans les ruines de la Troie II, il découvre notamment de nombreux objets précieux en or, argent, bronze, que Schliemann baptise « trésor de Priam ». Cet ensemble considérable de pièces d'orfèvrerie et de bijouterie l'amène à penser que le niveau de Troie II est le niveau de la Troie homérique. Cependant, les niveaux de Troie II sont bien plus anciens que les datations généralement retenues pour les événements décrits par Homère, qui correspondent en réalité à la période d'occupation Troie VII. L'identification du site d'Hissarlik à la cité légendaire de Troie est alors largement diffusée et reçoit l'assentiment et l'approbation d'une large partie de la communauté scientifique, notamment du fait des inscriptions en grec et en latin qui mentionnent toutes le nom de la cité à l'époque classique, hellénistique et romaine : Ilion / Ilium, le nom antique le plus répandu de Troie. L'après Schiliemann - À l'invitation de Schliemann, Wilhelm Dörpfeld rejoint les fouilles en 1893. Il hérite de la direction de celles-ci et mène des fouilles pendant plusieurs décennies, concentrant ses travaux sur Troie VI. Dans les années 1930, les fouilles sont encadrées par l'Université de Cincinnati, sous la direction de Carl Blegen. Ils appliquent aux fouilles de Troie un cadre méthodologique moderne, scientifiquement plus poussé que la méthode Schliemann. Blegen publie un phasage étendu de l'acropole d'Hissarlik : il divise les 9 villes de Troie de Schliemann en 46 subdivisions plus fines des vestiges. Les fouilles de Troie sont dirigées ensuite, de 1988 au début des années 2000, par Manfred Korfmann, à la tête d'une équipe binationale mêlant des membres de l'Université de Cincinnati et de l'Université de Tübingen. Korfmann confie à Charles Brian Rose les fouilles des niveaux postérieurs à l'âge du Bronze. Les travaux de Korfmann et de Rose permettent progressivement d'affiner le faciès archéologique et la datation des vestiges de chaque phase, et permettent de mettre au jour de nouveaux édifices. Le site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988, en ce qu'il constitue une trace historique majeure des contacts entre Anatolie et monde méditerranéen antiques, par ses échos dans la littérature au cours des millénaires, et par la formidable architecture qui s'y trouve toujours, visitable par le public

    Toponyme - Si le nom actuel de Troie est unanimement utilisé comme tel et dans ses variantes dans la plupart des langues modernes, le nom antique de Troie est quant à lui multiple, selon la langue, le type de documents historique (tablette, poésie, inscription, monnaies, etc.) dans lequel la cité est nommée, ou l'époque de l'Antiquité à laquelle on s'intéresse (âge du bronze, époque archaïque, époque romaine).

    Dans la documentation cunéiforme & hiéroglyphique - Dans les années 1920, le suisse Emil Forrer propose d'identifier les toponymes hittites Wilusa et Taruisa, deux noms attestés dans la documentation en langue hittite sur tablette d'argile, avec les noms de Ilion et de Troiarespectivement. C'est lui le premier à proposer de même la transcription du nom de souverain anatolienAlaksandu en Alexandros, par ailleurs autre nom de Pâris dans l'Iliade. Ce nom est en effet mentionné dans un traité en langue hittite. En 1999, après plusieurs décennies de débats sur ces identifications, Trevor Bryce, un hittitologue australien, propose dans son ouvrage The Kingdom of The Hittites, de localiser le royaume de Wilusa dans la région désignée dans la lettre écrite par un roi client des Hittites, un certain Manapa-Tarhunda, au souverain hittite, vers 1295 av. J.-C., et faisant allusion à « une terre au delà de la rivière Caïque et près de l'île deLesbos ». La lettre mentionne par ailleurs un autre souverain de Wilusa, Piyama-Radu, selon une autre lettre écrite par un certain Tawagalawa. Le nom Piyama pourrait avoir donné le nom de Priam dans les épopées homériques. La « lettre de Tawagalawa » (CTH 181) contient la correspondance entre un roi hittite, Hattusili III (règne :1265–1240 av. J.-C.) ou Muwatalli (règne : vers 1296–1272) et un « roi des Ahhiyawa » au sujet d'un épisode militaire conflictuel avec Wilusa. L'identification des Ahhiyawa avec les Achéens d'Homère demeure controversée. Le roi de Milet, autrement appelée Milawata dans la correspondance diplomatique hittite est, selon cette lettre, l'auteur d'une campagne militaire contre Wilusa, alliée historique du royaume des Hittites. Tawagalawa est par ailleurs la transcription, en hittite, du nom grec Étéocles, Etewoklewes dans les sources grecques mycéniennes. Si cette identification Ilios - Wilusa / Troia - Taruisa est toujours pour l'heure source de débats historiographiques et linguistiques dans la communauté des linguistes et des historiens, elle demeure très majoritairement admise, et fournit ainsi un arrière-plan géopolitique et diplomatique de premier intérêt pour la compréhension des relations entre états vassaux anatoliens, grands royaumes orientaux, et monde mycénien au cours du IIe millénaire, censément l'époque à laquelle se serait déroulée la légendaire guerre de Troie. Les inscriptions égyptiennes du Nouvel Empire évoquent quant à elles un peuple appelé les Tursha / Teresh, issu des Peuples de la Mer et ayant attaqué l'Égypte pendant les XIXe et XXe dynasties. C'est la proximité phonétique entre la région de la Taruisa hittite et les Tursha / Teresh en égyptien qui incite les historiens à penser qu'il s'agirait peut-être d'un seul et même peuple, venu de l'Anatolie occidentale et ayant mené des expéditions maritimes. Une inscription de Deir el-Medina évoque ainsi la victoire de Ramsès III sur les peuples de la mer, dont ces Tursha ([twrš3] en égyptien). Une stèle de Merenptah commémore elle une victoire sur lesTeresh ([trš.w] en égyptien) vers 1220 av. J.-C

    Dans la littérature homérique - Dans les poèmes homériques, l'Iliade et l'Odyssée, la métrique rigoureusement suivie par le genre poétique suggère que le nom de Troie, Ilion, ????? était à l'origine marquée par un digamma initial, transcrit ??????(Wilion) : le nom hittite de Troie, Wilusa indique une prononciation similaire. Mentionnée pour la première fois par Homère dans la littérature grecque, la cité est cependant nommée de différentes manières selon les auteurs et selon les filiations mythologiques auxquelles ces derniers se raccrochent pour identifier les origines de Troie : Teucrie par les poètes, du nom de son premier roi mythique, Teucros de Phrygie, chez Apollodore, Diodore de Sicile, et Virgile ; Ilios (en grec ancien ?????, Ílios) ou Ilion (en grec ancien ?????, Ílion) qui, selon les linguistes, pourrait dériver du hittite Wilusa ou, selon la mythologie, du nom de son fondateur : Ilos, héros éponyme de la cité ; Ilium, du nom de la cité romaine refondée à l'emplacement de Troie à l'époque impériale, ayant notamment produit un monnayage bien connu.

    Étymologie - L'étymologie du nom de ????a / Troía / Troie pourrait avoir deux origines : le toponyme dériverait du hittite Taruiša (« rivières ») selon les linguistes; il dériverait de l'anthroponyme Tros, l'un des héros mythologiques de Troie, toujours selon Apollodore, Diodore de Sicile, Virgile, et d'autres auteurs comme Plutarque.

    La Troie légendaire - L'histoire de Troie est l'objet de plusieurs traditions. La cité, au centre du cycle troyen, est très largement mentionnée dans le cadre de légendes, mythes et guerres dont l'historicité est discutable, mais dont le contenu raccroche la ville à la très grande majorité des héros grecs et à de nombreux dieux. Sur la fondation, l'histoire et la destruction de la Troie légendaire, les auteurs antiques ont abondamment écrit, non seulement Homère, mais aussi de nombreux auteurs de la tradition post-homérique, jusqu'à la fin de l'époque romaine et même au cours de l'époque byzantine. Commentaires sur les personnages, interprétations concurrentes, généalogies modifiées, ordre chronologique des événements sont autant de points sur lesquels les auteurs se livrent à de nombreux commentaires érudits. Ces légendes font l'objet de nombreuses études d'analyse du mythe, selon un angle comparatiste,structuraliste, fonctionnel, politique, faisant de l'histoire de Troie un réceptacle fécond pour l'étude des catégories mentales grecques antiques.

    Fondation. Origines de la dynastie - Dans la mythologie grecque, Ilos (en grec ancien ???? / Îlos), parfois nommé Ilion, fils de Tros et de Callirrhoé, est le fondateur mythique de Troie (ou Ilion). Il est marié à Eurydice, fille d'Adraste, de qui il a un fils, Laomédonet une fille, Thémisté. Son père, Tros (en grec ancien ???? / Tr?s) est le héros éponyme de la Troade et de Troie. Tros était le fils d'Érichthonios et d'Astyoché, et donc le petit-fils de Dardanos, héros éponyme de la Dardanie, fils de Zeus et de la pléiade Électre. Dardanos avait fui le déluge et trouvé asile auprès du roi Teucros de Phrygie. Après la mort de Teucros, il devient le seul héritier, en se mariant avec Batia, la fille du roi Teucros.

    La fondation de la ville - Selon le pseudo-Apollodore, Ilos prit part à des jeux organisés par le roi de Phrygie où il remporta le concours de lutte. Il reçut en récompense cinquante jeunes hommes et cinquante jeunes filles. Le roi, faisant suite à unoracle, lui donna également une vache en lui disant de fonder une ville là où l'animal se coucherait ; cela se produisit finalement sur une colline nommée Até (« Folie », d'après la déesse éponyme). Se conformant à l'oracle, Ilos entreprit de dessiner les fondations d'une ville, et pria Zeus de lui envoyer un signe afin de témoigner de sa faveur. Tombant du ciel, la statue du Palladium (représentant Pallas Athéné en armes) apparut devant sa tente. Il décida de consacrer un temple à la déesse afin de l'honorer (la statue conférait l'inexpugnabilité à Troie). Selon une autre légende, rapportée par Plutarque, il devint aveugle en sauvant le Palladium d'un incendie (il était interdit aux hommes de le regarder). Il retrouva par la suite la vue par l'entremise de sacrifices expiatoires. Dans l'Iliade, il est fait référence, à de nombreuses reprises, au tombeau d'Ilos situé dans la plaine de Troie à proximité d'un gué pour traverser le Scamandre. Au ive siècle av. J.-C., le philosophe Théophraste mentionne des arbres vieux et vénérables existant sur la tombe d’Ilos à Ilion. La cité est parfois nommée Pergame, du nom de sa citadelle (????aµ?? / Pérgamos). Pergame est le surnom de Troie et il ne faut pas le confondre avec le nom d'une autre forteresse, Pergame plus au sud.