Phrygie DYMAS DE THRACE Priam

Hécube

f a m i l i a
Hijes con:
Priam (Priamus) DE TROIE Podarcès DE TROIE

Hijes:
Genger DE TROIE Cestrinos DU BOSPHORE
Hécube
  • Nacimiento: 12?? ac, ?, ?
  • Casado/a 11?? ac, ?, ?, con Priam (Priamus) DE TROIE Podarcès DE TROIE
  • Fallecido/a: 11?? ac, ?, ?
  • Fuente: geneanet.org
  • https://gw.geneanet.org/rosepn?lang=en&iz=4&p=hecube&n=n&oc=2

    Dans la mythologie grecque, Hécube (en grec ancien ????? / Hekábê) est l'épouse de Priam et la reine de Troie.
    Fille du roi de Phrygie Dymas1 ou de Cissée, roi de Thrace, elle est la sœur de Théano. Elle eut, selon Homère, dix-neuf enfants de son époux Priam : l'aîné fut Hector (même si certains le pensent fils d'Apollon), ensuite vinrent Pâris, Créüse, Laodicé, Polyxène, Déiphobe, Hélénos et Cassandre (des jumeaux), Pammon, Politès, Antiphos, Hipponoos et Polydore. Troïlos ne serait pas le fils de Priam mais plutôt celui d'Apollon2. Elle eut la douleur de les voir presque tous périr pendant le siège ou après la ruine de Troie. Après la chute de la ville, elle resta introuvable pendant un certain temps, et n'évita la mort que pour devenir l'esclave d'Ulysse, qui la trouva parmi les tombeaux de ses enfants. Avant de partir, elle vit périr Astyanax, son petit-fils, dont elle dut encore conduire les funérailles. Selon certains poètes, elle vit aussi immoler sa fille Polyxène sur le tombeau d'Achille.

    Conduite chez Polymnestor, roi de Thrace à qui Priam avait confié Polydore, le plus jeune de ses fils, avec de grands trésors, elle trouve le corps de son malheureux fils sur le rivage, s'introduit dans le palais du meurtrier, et l'attire au milieu des femmes troyennes, qui lui crèvent les yeux avec leurs aiguilles, tandis qu'elle-même tue les deux enfants du roi. Les gardes et le peuple furieux poursuivent les Troyennes à coups de pierres. Hécube mord de rage celles qu'on lui lance, et, métamorphosée en chienne3, elle remplit la Thrace de hurlements qui touchent de compassion non seulement les Grecs, mais Héra elle-même, la plus cruelle ennemie des Troyens.

    Hécube n'est pas très présente dans l’Iliade, sinon pour pleurer ses fils. Souvent, elle intervient au sujet d'Hector, mais au tout dernier chant du poème, elle fait preuve d'une nature assez violente qui se retrouve dans ses propos concernant Achille, dont elle dit désirer arracher le foie « à pleine bouche). Alors que le vieux roi Priam ramène le corps d'Hector, son char est arrêté devant les portes Scées par la foule : Andromaque et Hécube sont les premières à pleurer et embrasser la tête du corps sans vie respectivement de leur époux et de leur fils. C'est en tant que pleureuse (lors des funérailles d'Hector) dans ce dernier chant qu'elle apparaîtra, pour la dernière fois. Il existe différentes versions concernant sa mort. Certains auteurs soutiennent qu'elle fut lapidée sur les rivages de la ville de Troie, d'autres qu'elle se précipita dans la mer.

    Hécube est une des 1 039 femmes représentées dans l'œuvre contemporaine de Judy Chicago, The Dinner Party, aujourd'hui exposée au Brooklyn Museum. Cette œuvre se présente sous la forme d'une table triangulaire de 39 convives (13 par côté). Chaque convive étant une femme, figure historique ou mythique. Les noms des 999 autres femmes figurent sur le socle de l'œuvre. Le nom d'Hécube figure sur le socle, elle y est associée à Sophie, sixième convive de l'aile I de la table.

    Dessin - Hécube et ses filles se lamentent sur le corps d'Hector, dessin de Bonaventura Genelli, vers 1844, Archiv für Kunst & Geschichte, Berlin

    Peinture : Priam et Hécube confient Pâris au berger Agélaos, tableau de Vincenzo Camuccini (1773-1844) Pâris, et sa mère Hécube, tableau de Vincenzo Camuccini Le rêve d'Hécube, fresque de Giulio Romano (1492-1546), Palais ducal de Mantoue Hécube aveuglant Polymestor, huile sur toile (1700-1705), de Giuseppe Maria Crespi, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles

    Family Note
    Dans la mythologie grecque, Priam (en grec ancien ???aµ?? / Príamos) est le roi mythique de Troie au moment de la guerre de Troie. Il est fils de Laomédon et de la nymphe Strymo ou de Zeuxippe et a pour épouse Hécube. Selon le poète grec Homère, principal narrateur de la guerre de Troie, Priam a le même âge que Pélée. Apollodore indique qu'il est d'abord nommé Podarcès (??d????? / Podárkês, « pied léger ») avant d'être communément appelé Priam. À la suite de la prise de Troie par Héraclès et Télamon, il est le seul fils mâle de Laomédon à être épargné. Pour ne pas devenir esclave, il est racheté par sa sœur Hésione et prend alors le nom de Priam, qui signifie « racheté ». L'Iliade relate la destruction de Troie par Héraclès, cependant les enfants de Laomédon n’ont aucun rôle dans son récit. À l'époque de cette guerre, Laomédon envoya Priam lutter contre Héraclès ; le combat eut lieu en Phrygie : c'est de cette guerre dont parle Priam à Hélène au chant III . Plus tard dans sa vie, il fut l'allié des Phrygiens lors d'une campagnes contre les Amazones.

    Priam est dépeint dans l'Iliade comme faisant preuve d'une immense bonté et d'une justice exemplaire. Il fait partie des vieux sages qui en raison de leur âge ne font pas la guerre et l'observent depuis les portes Scées de la ville. Contrairement à ses conseillers, il refuse de faire porter à Hélène la responsabilité de la guerre et se l'arroge plutôt à lui-même. Il invite Hélène à lui présenter les chefs grecs. Priam (au côté d'Anténor) sort de la sûre ville pour aller sur la plaine des combats, où il est appelé à cautionner le serment du sort du duel entre Alexandre et Ménélas qui cristallise entre les deux hommes la raison d'être de la guerre de Troie et le sort des Troyens et Grecs. Il voit mourir nombre de ses fils au cours de la guerre et en particulier Hector, tué par Achille. Celui-ci refusant de rendre le corps d’Hector à sa famille pour les funérailles, Priam se rend au milieu du camp des Grecs pour y supplier Achille qui par respect lui rendra le corps de son fils. La rencontre d’Achille et de Priam est l’un des passages les plus émouvants de l’Illiade. Il reconduit le corps d'Hector sur un char ; alors que Cassandre le voit en premier revenir à l'aube, il est bloqué par la foule au niveau des portes de la ville où Andromaque et Hécube viennent pleurer et embrasser le mort. D’après Virgile, le pseudo-Apollodore et Hygin, il est tué par Néoptolème, le fils d’Achille, sur l'autel dans le palais de Troie.

    La descendance de Priam — souvent désignée sous le terme de « Priamides » — est particulièrement nombreuse.

    D'après Homère, il a cinquante fils, dont vingt-trois cités nommément, et douze filles mariées qui vivent avec lui, auxquelles il faut ajouter Cassandre et Polyxène, qui ne sont pas mariées. Dix-neuf fils sont les enfants de Priam et d'Hécube. Quant à Apollodore, il donne, lui, une liste de quarante-six garçons (ou quarante-sept selon que l’on compte ou non Troïlos qui est dit fils d’Hécube et d’Apollon) et huit filles. Hygin donne cinquante-cinq noms. Hector, Pâris, Déiphobe, Hélénos, Troïlos pour les fils, Cassandre, Polyxène pour les filles, sont parmi ses enfants les plus rencontrés dans la culture gréco-latine. Bien souvent le nom de la mère n'est malheureusement pas explicitement cité. À la lumière de la vaste descendance de Priam, on peut suggérer qu'il a eu plusieurs femmes plus ou moins reconnues ou connues des auteurs grecs, nos seules sources. Le sort semble s'acharner à mettre fin à la dynastie de Priam avec détermination : les Grecs sont très entreprenants à mettre à mort les descendants du roi de Troie, bien qu'on ne sache pas précisément le destin de tous. Même son petit-fils, Astyanax, fils d'Hector, alors nourrisson et héritier probable du trône un jour ou l'autre, est jeté par-dessus les murailles de la ville pour y perdre la vie selon la version la plus courante. Le revers des Troyens lors de la guerre de Troie fait chanceler l'ordre géopolitique de la région : selon la version d'Euripide ou bien celle d'Ovide, Priam met à l'abri son dernier fils, Polydore, en gage d'espoir qu'il soit le survivant de la dynastie, et le confie ainsi au roi thrace Polymnestor, roi cupide semble-t-il, qui n'hésitera pas à passer d'ami à traître honteux en faisant massacrer à coups de lance le prince troyen et en se débarrassant vulgairement du corps dans les flots voisins. La branche cadette de la maison de Troie, celle dirigée par Énée, semble plutôt mieux s'en sortir à croire l'Énéide.


    Sources
    Family: Alain Allaigre, migrations.fr, wikipedia, geneanet