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Dans la mythologie grecque, Andromaque (en grec ancien ??d??µ??? / Andromákhê, de ???? / anêr, « homme », et µ??? / máchê, « combat », d'où « celle qui combat les hommes »), est une héroïne troyenne de la guerre de Troie, femme d'Hector et modèle de l'épouse fidèle. Fille d'Éétion, roi de Cilicie de Troade, qui est tué par Achille, elle a d'Hector un fils unique, Astyanax, que Néoptolème précipite des remparts lors du sac de la ville de Troie. Après la mort de son premier époux et la chute de Troie, elle est donnée à Néoptolème, aussi appelé Pyrrhus, qui l'emmène en Épire et l'épouse ; trois enfants, Molossos, Piélos et Pergamos, naissent de cette union. Elle a pour troisième époux Hélénos, frère de son premier mari, devenu roi d'Épire, dont elle a un enfant, Cestrinos. Bien que montée avec lui sur le trône, elle reste emplie de tristesse, ne pouvant oublier Hector auquel elle fait construire un magnifique monument. Andromaque est la fille d'Éétion, roi de Thèbe sous le Placos en Cilicie de Troade. Son père, ainsi que ses sept frères, sont tués par Achille pendant le siège de cette ville. Sa mère, emmenée comme butin de guerre, mais libérée après une rançon, meurt peu après. Andromaque est l'épouse d'Hector, guerrier troyen, fils du roi Priam et de sa femme Hécube. Elle apparait à ce titre dans trois épisodes de lIliade : au chant VI (369-502), Hector retourne à Troie pour convaincre les femmes de demander la clémence d'Athéna. Il trouve sa femme, accompagnée de leur fils Astyanax, et lui fait ses adieux. Andromaque l'implore de rester dans Troie et de ne pas risquer sa vie dans la bataille : « Toi, Hector, c'est toi, mon père et ma mère vaillante, et mon frère, et l'époux florissant qui partage ma couche. Prends pitié maintenant et demeure sur cette muraille. » à la fin du chant XXII (437-515), Andromaque entend les pleurs des Troyennes et apprend la mort d'Hector. Elle s'adresse à son époux défunt pour déplorer son sort de veuve et celui de son fils orphelin ; à la fin de l'épopée (XXIV, 710-746), Andromaque accueille le retour de la dépouille d'Hector : elle est la première, avec Hécube, à courir vers le char qui porte le corps d'Hector. Elle ne peut lui offrir alors plus que des pleurs et embrasser sa tête sans vie. Elle prend la parole pour lui exprimer son amour et ses craintes sur le sort de Troie. Son caractère et ses malheurs ont inspiré de nombreux poètes, en premier lieu Homère puis, par exemple, Euripide, Virgile, Racine. On cite Andromaque comme le modèle des épouses et des mères, Euripide écrit dans sa pièce Les Troyennes : « Je présentais toujours à mon époux un visage serein et une bouche silencieuse, et je savais à propos quand il fallait lui céder la victoire ou l'emporter sur lui. Le renom de ma conduite, répandue dans l'armée grecque, a causé ma perte : car, dès que je fus captive, le fils d'Achille voulut m'avoir comme épouse, et je serai esclave dans la maison des meurtriers de mon époux » Tout au long de son existence, elle voit des hommes mourir auprès d'elle. Son nom est un nom d'Amazone. La Cilicie Ne doit pas être confondu avec Satrapie de Cilicie ou Cilicie (Troade). La Cilicie est une région historique d'Anatolie méridionale et une ancienne province romaine située aujourd'hui en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l'ouest par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la mer Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd'hui à la province turque d'Adana, une région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée. La Cilicie, un des royaumes antiques d'Anatolie, apparaît dans l'histoire sous la dénomination de « Khilakkou » dans les sources assyriennes et égyptiennes. Elle est disputée entre les Phrygiens, les Cimmériens, les Assyriens et les Ourartéens, avant de devenir un royaume indépendant au viie siècle av. J.-C., avec Tarse pour capitale. Au ve siècle av. J.-C., alors qu'elle est devenue perse en 548, Hérodote la décrit sous le nom de « Cilicie » (??????a), comme une satrapie dont létendue est plus grande que dans les acceptions ultérieures données à ce nom. Au nord, elle va jusque sur le cours du Halys (Kizilirmak). À lest, elle va jusquà lEuphrate et au sud jusquaux environs de lembouchure de lOronte. Hérodote distingue la « Cilicie montagneuse » et la plaine de Cilicie appelée « Plaine Aléienne ». La plaine Aléienne dHérodote correspond sans doute à la partie marécageuse en bord de mer, formée par les sédiments des deux fleuves Seyhan et Ceyhan7 et qui correspond bien au vocable turc de Çukurova. Le cours de ces deux fleuves s'est modifié à plusieurs reprises. À certaines périodes, ils ont eu une embouchure commune, ce qui explique que le Seyhan n'est parfois cité que comme un affluent du Ceyhan. Actuellement leurs embouchures sont distantes de plus de 60 km. Entre les années 1851 et 1853, Victor Langlois effectue un voyage en Cilicie et dans le Taurus par ordre de lempereur Napoléon III. Ce récit de voyage permet de résoudre nombre de problèmes posés par les changements de toponymes. Alexandre le Grand conquiert la Cilicie sur Darius en 333 av. J.-C. après la bataille d'Issos ; à sa mort, elle échoit au Royaume séleucide avant d'être partagée entre le royaume de « Cilicie trachée » à l'ouest (??a?e?a ??????a : la « Cilicie âpre », avec la capitale à Korakesion, l'actuelle Alanya) et le royaume d'Arménie (sous Tigrane II) à l'est. Au ier siècle av. J.-C., Rome fait de la Cilicie une province de son empire. Daprès la géographie de Strabon (fin du ier siècle av. J.-C. - début du ier siècle) la Cilicie commence à Alanya à l'ouest et va jusquà Tarse à l'est. Strabon signale un peu plus loin dans le texte que « quelques auteurs » font commencer la Cilicie non pas à Alanya, mais à Kelenderis (aujourd'hui Aydincik) soit près de 130 km plus à lest. À l'inverse, Pline l'Ancien place la limite occidentale de la Cilicie sur le fleuve Mélas (aujourd'hui Manavgat Nehri) soit 55 km plus à l'ouest. À Tarse (?a?s?? = Tarsos), ou plus précisément à Mezitli (Soli/Soles14 ; appelée ensuite Pompeiopolis), on entre dans la plaine de Cilicie, dite « Cilicie pédicule », aujourd'hui Çukurova en turc. Dans cette description de Strabon, la Cilicie trachée comprend les actuels districts dAlanya et de Gazipasa dans lactuelle province dAntalya et lIçel dans l'actuelle province de Mersin, moins les districts dAnamur et de Bozyazi si lon considère que la limite ouest de la Cilicie est Aydincik. Les districts du sud de lactuelle province dAdana forment la Cilicie pédicule. Les actuels districts côtiers dErzin, Dörtyol et Iskenderun, dans le Hatay, formaient la « Cilicie de lIssos ". Vers 27 apr. J.-C., sous l'empereur Tibère, la Cilicie est rattachée à la province de Syrie. Certaines parties de la région restent néanmoins dirigée par des souverains locaux jusqu'à l'annexion complète par Vespasien en 74. La province est suffisamment importante pour qu'un proconsul y soit nommé. Septime Sévère y remporte une bataille contre Pescennius Niger en 194. Vers 297, l'empereur Dioclétien opère un redécoupage des provinces. La Cilicie est alors divisée en trois parties : l'Isaurie au sud d'Iconium (Konya), approximativement les provinces turques de Konya et d'Antalya ; Cilicia prima avec comme capitale Tarse, et comme autres villes Adana et Pompeiopolis (Soles), approximativement la province de Mersin et une partie de la province d'Adana ; Cilicia secunda avec comme capitale Anazarbe (Agaçli) et comme villes Mopsueste (Yakapinar), Ægée (Yumurtalik) et Issos d'Alexandrie (aux environs d'Iskenderun), approximativement l'est de la province d'Adana et les districts maritimes de la province du Hatay. Sous la domination romaine, la région achève de shelléniser et se christianise au iiie siècle. En 622, Héraclius y remporta une bataille contre Khosro II. La Cilicie fournit à la flotte de l'Empire romain d'Orient bois et marins, mais cest aussi un pays de pirates et de contrebandiers. Au viie siècle, l'est de la Cilicie est conquis par le califat arabe des Abbassides, tandis que louest est intégré au thème des Cibyrrhéotes, formé à partir des marins (et même pirates) caravisiens (?a?aß?s?????) et des guerriers mardaïtes (?a?da?te?) avant dêtre érigé en thème de Séleucie (en grec Se?e??e?a = Seleukeia : la Séleucie d'Isaurie). Au xe siècle, lEmpire byzantin reconquiert lensemble de la Cilicie, formant, dans le centre et lest du pays, les thèmes de Tarse, Anazarbe et Mopsueste. De nombreux Arméniens viennent alors se réfugier en Cilicie, surtout après linvasion arabe de l'Arménie. Ces Arméniens sont au départ des colons militaires censés barrer la chaîne du Taurus. En 1071, lEmpire byzantin perd lAnatolie où se forme le Sultanat seldjoukide de Roum (« des Romains » en turc, c'est-à-dire « des Byzantins »), mais la Cilicie, où sémancipent de plus en plus les seigneuries locales arméniennes, reste dans le giron byzantin. Vers 1070, lArménien Philaretos Brakhamios domine une principauté, vassale de lempire, qui englobe la Cilicie, Antioche et Édesse. Son émancipation aboutit en 1198 à la création en Cilicie dun royaume arménien, avec à sa tête son premier roi : Lévon II le Grand, reconnu par les croisés, le Pape et les souverains dOccident. Le xiiie siècle est le siècle le plus florissant pour le royaume arménien de Cilicie. Dans le premier tiers du siècle, son roi se permet même dintervenir dans les problèmes de succession de la principauté d'Antioche. L'arrivée des Mongols en Grande Arménie, dans les années 1230 va pousser le royaume à se mettre volontairement sous leur protectorat, plutôt que den subir linvasion. Le roi Héthoum va lui-même faire le voyage vers le khan mongol pour conclure une alliance militaire dans les années 1250. En 1258, les Mongols semparent de Bagdad. Cet évènement annonce les attaques sur la Syrie qui vont marquer la fin du xiiie siècle. La première attaque a lieu en 1260. Le royaume arménien envoie des contingents qui participent à la prise dAlep et de Damas. Le roi réussit à agrandir son territoire grâce à la prise de plusieurs places fortes de Syrie du Nord par les Mongols. En 1266, les Mamelouks font leur première incursion dans le royaume arménien. Leurs attaques se succèdent et peu à peu épuisent le royaume. Au xive siècle, en 1375, à lépoque des beylicats, le royaume arménien de Cilicie tombe aux mains des sultanats turcs des Karamanides (à louest) et Ramadanides (à lest), puis, après 1488, des Ottomans. Le dernier roi arménien, Léon VI, est capturé dans sa capitale de Sis en 1375, et emmené prisonnier au Caire. Il dicte son récit et celui de son royaume au moine Jean Dardel. Le titre de « roi de Cilicie » passe alors à la famille des Lusignan, régnant sur Chypre. Au xvie siècle, les Ottomans envahissent la région. Petit à petit, la population cilicienne, arménienne dans lintérieur et grecque orthodoxe sur la côte, devient majoritairement turque et musulmane au fil des conversions (entre autres, pour ne plus payer le haraç : impôt sur les non-musulmans, et pour ne plus subir le devchirmé : enlèvement des garçons pour le corps des janissaires). La Cilicie devient une province ottomane, l'eyalet d'Adana. Au début du xixe siècle, le succès de la révolte du pacha d'Égypte, Mehemet Ali, contre le sultan ottoman permit à son fils Ibrahim Pacha de conquérir la Syrie et la Cilicie en 1832. Moins d'une décennie plus tard, la diplomatie de la canonnière des Britanniques, aidée par la neutralité de la France, imposa au pacha l'abandon de ces conquêtes contre la reconnaissance de l'autonomie de l'Égypte. Cette période est un prélude au génocide arménien dans l'Empire ottoman avec les massacres d'Adana d'avril 1909. Toutefois, une population arménienne se maintient dans lest de la Cilicie sous le protectorat français prolongeant en Turquie méridionale le mandat français en Syrie (à la suite de la campagne de Cilicie) avant de se réfugier dans le Hatay lors du retrait français en 1920, puis en Syrie et au Liban en 1939 lorsque la France cède le Hatay à la Turquie. Family Note Dans la mythologie grecque, Cestrinos est le fils d'Andromaque et d'Hélénos. A la chute de Troie, Hélénos, le seul des fils de Priam à survivre à la guerre, et Andromaque, veuve d'Hector tué sous les murailles de la ville par Achille, échoient lors du partagent du butin au fils d'Achille, Néoptolème. Celui-ci s'unit à Andromaque, dont il a trois fils (Molossos, Piélos et Pergamos). De son côté, Hélénos met son don de divination au service de son nouveau maître et gagne ainsi la confiance de Néoptolème, qui lui laisse à sa mort Andromaque et en fait son héritier pour le royaume d'Épire. Cestrinos est le seul enfant de cette union. Quand Hélénos meurt, c'est pourtant son demi-frère Molossos, qui hérite l'Épire ; il en conçoit un profond dépit1. À la tête d'un groupe d'Épirotes, il conquiert la partie du pays au nord de la rivière Thiamis, qui prend alors le nom de Cestriné , avec pour capitale Cestria. Selon une autre tradition, Cestrinos fut un des premiers roi du Bosphore, identifié au roi Genger Sources Family: André Allaigre, migrations.fr, geneanet, wikipedia | ||||